15 juillet 2013

dormons un peu

Tout d'abord, je tiens à remercier Livraddict et les éditions Robert Laffont pour m'avoir fait parvenir ce livre.
 
 
Au départ, j’ai été prise par le récit de la vie de l’auteure. Un enfant qui perd sa mère n’a rien de banal, surtout en Italie, où les relations père-enfant sont assez…spécial dira-t-on, pour l’avoir vécu personnellement. Bon d’accord pas du tout dans le même contexte, mais bon. Il y a quelques ressemblances.
Le style de l’auteur m’a permis d’imaginer ses souvenirs comme si j’y participais. Je voyais les événements se dérouler devant moi, et je pouvais bien me rendre compte de la souffrance et des questionnements provoqués par l’absence d’une mère.
 
Cependant, au fil de la lecture, j’avoue avoir quelque peu décroché. J’ai de base de la difficulté à lire les autobiographies des auteurs ou des personnes en général que je ne connais pas. De plus, le côté noir de la vie de l’auteur n’a pas forcément attisé ma curiosité. Je pense cependant que pour des personnes ayant vécu le même drame, cette lecture peut être très intéressante.
Une thématique qui m’a beaucoup intéressée dans ce roman est celle du secret : faut-il et peut-on tout dire à un enfant, sous peine de changer toute sa vie ? Quand faut-il dire la vérité sur certains drames ? Chaque famille a des secrets. Cependant, selon leur taille, ils peuvent vraiment faire d’énormes dégâts, ce qui peut être dangereux et difficile par la suite. Travaillant au contact d’enfants en difficulté, ce récit m’a questionné et m’a permis de réfléchir sur ce que j’ai envie de leur transmettre quant à leur situation de vie. Protéger les enfants, oui, mais non au détriment de leur vie.

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