24 décembre 2011

La maladie, c'est la guerre.

Sûrement une de mes dernières chroniques livresques de l'année, et ce n'est pas une petite chose.


Lorsque je me suis inscrite pour participer à ce partenariat, je ne m’attendais pas à une lecture joyeuse. Le thème du cancer, présent directement dans le titre, ne pouvait pas laisser la place au doute. Je ne fus donc pas déçue de voir la place de cette maladie, personnage à part entière dans ce roman (ou pavé, selon comment on voit la chose).

Le cancer, il faut se battre contre lui. C’est ce que font les différents personnages de ce roman, chacun à leur manière. Celui qui m’a le plus marqué est Kostoglotov, qui défend ses idées après son passage dans des camps. Autour de lui, des infirmières et des docteurs, qui se battent elles aussi.

J’ai vraiment l’impression de me trouver au cœur d’une guerre, qui pourrait être assimilée à la guerre contre le communisme, au vu des conditions de vie dans ce pavillon. Le style de Soljenitsyne permet d’entrer rapidement dans le roman, et de partir de découverte en découverte.

Découvrir également la manière dont les médecins traitent le cancer dans les années 50 à aussi été très intéressant, tout comme découvrir une période de l’histoire de la Russie qui a attisé ma curiosité.

En résumé, un énorme roman, dont personne ne peut ressortir indemne. Je le relirai sans doute une deuxième fois, ce qui est rare pour moi.
Merci énormément à Livraddict et aux éditions Robert Laffont de m’avoir fait découvrir cet auteur.


Cet article fait partie du challenge Nobel 2012


1 commentaire:

  1. J'ai mis ton billet en lien, et valide de fait ton auteur de la décennie 1961/1970.
    Bon continuation dans ton challenge

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