25 septembre 2011

La vie tout simplement...

A nouveau, je tiens à remercier Livraddict et les éditions Le livre de Poche pour m'avoir fait parvenir ce livre, qui m'a permi de découvrir un nouvel auteur.

Il s'agit de huit chapitres, de huit histoires qui rassemblent une famille. Huit moments forts dans la vie de ses membres. Des moments humains, réels, qui peuvent arriver à n'importe qui, à n'importe quel moment. A travers ces instants, ces épreuves, des émotions qui nous touchent, qui ne peuvent pas laisser indifférent.

Le style de Justin Cronin permet une lecture fluide et rapide. On entre facilement dans le récit, malgré les coupures temporelles. Tout est bien mis en place pour que la chronologie soit compréhensible, ce qui aurait pu être difficile. Moi qui n'aime pas les nouvelles, j'ai été agréablement surprise!
Ces petits chapitres peuvent, selon moi, tout à fait être lu séparément, selon l'envie. Bon après, ce serait peut-être difficile de comprendre le pourquoi du comment, mais elles sont tout de même assez indépendante les unes des autres. Des détails reviennent qui permettent de comprendre l'évolution des personnages même après une longue coupure ou un saut de nouvelle, ce qui n'est pas désagréable.
Les personnages sont touchants, bien décrits et on peut facilement les suivre. La construction d’une famille permet de s’attarder sur les sentiments de chacun, les différents vécus et interprétations des moments.
Je n’aborderais pas les différents thèmes des nouvelles car cela enlèverai beaucoup de charme à la lecture. Cependant, ils ne sont pas forcément aisé et peuvent faire écho à des événements douloureux et pas forcément digérés.
Une lecture qui permet de se questionner. Je recommande vivement.

AH et vu qu'un bout de l'histoire se passe au New Jersey, j'en profite pour le faire comptabiliser dans le challenge "50 articles pour 50 états" :)

Bling bling!

Un samedi soir cinéma pour changer un peu.


Un césar pour Audrey Lamy, c'est compréhensible, elle m'aura bien fait rire en coach sportif! Mais sinon le reste... Un film français sur deux copines, sympathique car il reste près de la vraie vie (même si je ne ferais pas de Jobi Joba), mais qui reste quand même assez plat...
Univers de banlieue bien utilisé, des conflits à peine effleuré, il faut quand même laisser aux actrices le fait qu'elle joue bien et qu'on dirait vraiment des vraies amies qui ont grandi ensemble.
Bon sinon, j'aurais pu regarder autre chose et m'en passer...
Il me semble que je me plains souvent des films ces temps...Ils sont où les bons??

20 septembre 2011

Coup de geule

Pensant avoir déjà atteint le plus haut niveau de la bêtise humaine lors de cette émission, voilà maintenant qu'on approche du scandale musical (oui j'ose encore parler de musique!)


Depuis quand on danse comme ça dans la cour de recrée?? Mais oui que les gamins ils vont faire "position 1 2" (bon ok peut-être que je serais étonnée...) Bouge ton épaule, ty es content, et corde à sauter passe encore, mais celle là ça passe pas...même un adulte quand il fait ça on l'engueule ou on le traite de lourdaud en boîte si on le voit (j'ai pas dit en dansant à deux, là il est planqué au moins!) alors un gamin...mais ça va ou quoi!! ça veut plus rien dire!!
Et peut-on parler encore de musique? oui il y a un rythme sympa, mais on cherche quoi là? Soit j'ai vraiment rien compris et il faut que je m'habitue à écouter ça, parce que c'est à ça que ressemble la musique d'aujourd'hui, soit débouchez-vous les oreilles!!!!
Mais comment ce truc peut marcher et passer à la télé franchement? Oui le clip est coloré, il est bricolé de manière sympa, mais franchement, c'est quoi ce truc?!?!
Ils sont où les bons groupes d'autrefois?? Elle est passé où la chaîne d'MTV où je changeais parce que j'en avais marre d'écouter de la musique que j'aimais pas (et qui passe en boucle maintenant dans ma chambre) et pas parce qu'il n'y avait que des séries pourries? Oh oui "pimp my ride" tellement musical!!! Elle est où la chaîne de musique maintenant? Celle qui n'est pas commerciale et qui te fait vraiment découvrir de bon truc? Et je ne parle pas des autres chaînes...
A force je crois que je vais me mettre à Mezzo et essayer de comprendre ce que dis la dame qui hurle parce que là...ça devient n'importe quoi...et le pire, c'est que ça reste dans la tête cette connerie!!!

Voilà c'était mon coup de geule du soir. Et mettez-moi un peu de bonne musique!!!

Le vent nous portera

Le vent a fait de multiple rencontre, que ce soit dans la chanson ou dans des séries, mais je crois qu'aucune ne m'a marqué autant que celle-ci.


Comment parler de ce livre sans rien dévoiler, tel va être le grand défi de cet article. Il s'agit d'un livre dont on se demande, à la fin, pourquoi est-ce qu'on ne l'a pas lu plus tôt. Oui pourquoi d'ailleurs? Car le résumé ne m'attirait pas plus que ça, mais une lecture commune m'a fait me lancer. Pourquoi est-ce que je l'ai acheté alors? Pour Barcelone. Ma ville est un personnage que j'ai retrouvé dans ce roman, au fil des rues et des places, dans cette période d'après-guerre civile que je ne connais que peu. Une Barcelone pleine de mystère, comme elle en possède encore tant. Moi amoureuse de la ville? Bien sûr. Mais ce n'est pas là le propos, et je m'égare.
Donc Barcelone, après-guerre. Daniel par à la rencontre du cimetière des livres et découvre un auteur, Julian Caráx. Commence ici la quête : qui est-ce? Roman d'aventure, de suspens et d'amour, de jeunesse, d'espoir et de chagrin, ce livre a tout pour être une perle. Et il l'est.
L'écriture se fait image au fil des pages, et il m'a été difficile de ne pas décrocher de cette histoire policière/amoureuse/d'apprentissage. Au fil des pages quelques indices surviennent ici ou là, mais la fin n'est pas vraiment celle que l'on peut attendre. J'en ai pleuré, et c'est rare pour un livre. Jusqu'où la passion peut-elle nous emmener? Faut-il oublier le passé? Faut-il taire ses ambitions?
Je n'ai pas les réponses à ces questions, le livre en suggère quelques unes selon les personnes. Daniel, auteur et grand protagoniste, croise des personnes et non des personnages tellement ils sont humains et proche de la réalité. Nous avons tous une Béa, un Fermín, un Julián, une Clara.
Ce roman m'a donné une envie, celle de repartir à la découverte de ma ville, de reprendre un billet d'avion et de me balader dans les petites rues, sous la pluie, le soleil ou la neige, qu'importe. Juste de redécouvrir cetet ville, son ambiance, et découvrir son histoire cachée, avec ces personnages oubliés.

D'autres avis concernant ce livre : Felina (l'organisatrice), Praline, Aurelie., Gabyelle, et encore plein d'autres sur Livraddict

Du même auteur : Le jeu de l'ange, Le palais de minuit, le Prince de la brume


Compté dans le cadre de

18 septembre 2011

Un peu les crocs?

Dans le cadre du bookcrossing organisé par Ayma, j'ai reçu le fameux livre qui fait démarrer la trilogie dont toute la toile parle depuis un moment maintenant :


Ce premier tome a tout pour mettre l'eau à la bouche : un univers différent mais qui se rapproche assez pour pouvoir l'imaginer, une écriture simple et prenante, des péripéties à foisons, un peu de sang mais pas trop, des sentiments mais pas trop.
Malheureusement, la fin de ce tome était quand même un peu trop prévisible. Bon sûrement dû au fait que je savais qu'il y avait une suite, du coup je ne pouvais que m'attendre à ça (parce que si je ne le savais pas, je l'aurais peut-être moins deviné...).
J'ai tout de même passé un bon moment avec ce roman. Les personnages sont accrocheurs, les sentiments de Katniss bien mené (ou perdu selon comment on voit la chose) et font beaucoup d'échos chez moi. Peeta, le garçon de l'histoire, reste encore un peu flou à mes yeux. Et les autres, ben... attachants, ou non selon leur rôle, mais également bien construit.
Evidemment, un roman marche, alors il faut en faire un film. En regardant la bande annonce (que je ne mettrais pas pour ne rien gacher), j'ai l'impression de voir un twilight même si tout deux n'ont rien à voir ensemble. Peut-être à cause de la forêt.
Bref, un bon moment avec ce livre. Cela faisait longtemps que je n'avais pas accroché à une trilogie, et j'avoue qu'il me tarde de découvrir la suite. A voir si la bilbiothèque le possède...
Et merci Ayma pour cet envoi, ainsi que pour le joli marque page :)


Mon avis sur le deuxième et troisième tome

Compté dans le cadre de


Les livres en voyage

Comme annoncé ici, je participais au swap "les livres font leur valises". J'ai fait un binome avec Rion, qui m'a gâtée :)


J'ai donc reçu "Enfance" de Nathalie Sarraute, et "Le monde de Sophie" de Jostein Gaarder (qui m'a d'ailleurs décidé à participer à une nouvelle lecture commune!). En plus, un paquet de bonbon schtroumpf, une très jolie carte et un marque page épicé ramené du Maroc (qui ont très vite été utilisé)

Merci encore Rion pour ce joli paquet!! (et pour voir ce que je lui ai envoyé, c'est par ici)


16 septembre 2011

la faiblesse est une force

Tout d'abord, je tiens à remercier Livraddict et les éditions Marabout pour ce partenariat. J'avais énormément entendu parler de ce livre en cours, et pouvoir enfin le lire a été une grande découverte.


Le récit en soi n'a peut-être rien de passionant : un homme qui a un discours philosophique avec Socrate. Oui mais voilà. Lorsque l'on sait que cet homme est un handicapé et qu'il parle de la définition de la normalité, et de ses 17 ans de vie dans une institution en Suisse, il y a quand même une grande différence avec un discours normal. Une écriture simple permet de toucher beaucoup de sujet, même s'il est parfois difficile de rester crocher.
Ce livre m'a touché à plusieurs niveaux. Tout d'abord, au niveau du personnage. Alexandre Jollien dévoile ses pensées, ses ressentis sans jamais tombé dans la niaiserie. Une personne avec un courage et une force qui se ressent à travers son parcours : apprendre à marcher, à parler, des choses qui à nous nous semble acquise et qui, pourtant, ne sont pas accessibles à tout le monde. Encore plus lorsqu'il s'agit d'apprendre à l'école. Ce qui nous ai donné comme base ne l'est pas forcément pour tout le monde.
Ensuite au niveau de la desciption des éducateurs. Voulant devenir éducatrice sociale moi-même (pas forcément dans un centre pour handicapé, mais ce n'est pas la question), ses réflexions sur le métier m'a interpellée. Il est vrai que la formation t'apprend certaines théories, et que dans la pratique, tu ne peux pas forcément t'y fier. Je suis en train de le vivre moi-même pendant mon stage. Il faut se fier au trippe, ce que j'ai de la peine à faire, et ne pas se fier aux livres, qui sont plus des aides que les véritables outils. Il utilise des phrases qui me parlent, que je tente de comprendre et qui soudain m'éclaire : " La vie - quand je dis la vie, je parle d'expérience concrète - nous donne les armes pour trouver les solutions, solutions qui surgissent peu à peu au fil d'un dialogue : avec des amis, des proches, mais surtout avec soi-même" (p.62). Il faut se connaitre pour pouvoir faire ce métier. Est-ce que je me connais? Pas encore totalement. Loin de là. J'ai encore beaucoup de boulot, et ce stage doit me servir à ça. Je commence à en prendre conscience. Il faut que je passe par dessus mes peurs, et ce n'est pas dans les livres que je trouverais la solution, mais en parlant avec d'autres.
Un autre sujet m'a beaucoup touché. La discussion sur la normalité. En effet, quelle est-elle? Ne dit-on pas en plus que chacun est le fou d'un autre ? Au fil de ma lecture, je me suis posée des questions sur la réelle nature du handicap. De part nos faiblesses, nous sommes tous en quelques sortes handicapés. Et pour ce faire, il faut l'apprivoiser, tout comme la souffrance qu'il peut engendrer : "en fuyant le handicap, on s'isole. il est là, il faut l'accueillir comme un cinquième membre, composer avec lui. Pour ce faire, la connaissance de ses faiblesses me semble primordiale" (p.53) "Rien ne sert de discourir, d'épiloguer des heures et des heures sur la souffrance. Il faut trouver des moyens  pour l'éliminer et, si on ne le peut pas, l'accepter, lui donner un sens." (p.57).
Pour pouvoir avancer, il faut accepter notre handicap et le transformer en force. Et peut-être qu'un jour, le bonheur apparaitra : "Nier le corps, loin de s'élever, c'est s'abaisser. Nier le spirituel, même résultat! Viser l'harmonie entre ces deux dimensions, savoir la gérer, là réside précisément le difficile apprentissage du métier d'homme; il faut toujours se dépasser, sans cesse aller au-delà de soi-même, s'engendrer, parfaire ce qui est déjà réalisé en soi. (...) Le bonheur, s'il existe, s'oppose ainsi diamétralement à un confort quiet, tranquille, tiède. Il réclame une activité intense, une lutte sempiternelle; il s'apparente à une plénitude désintéressée acquise dans un combat permanent" (p.59)
Ce cours récit m'a donc amené à me poser beaucoup de question : sur moi-même, sur mes faiblesses, sur ma notion de la normalité, ou encore sur la vie et la société en générale.
Pourquoi mettre de côtés des personnes qui peuvent nous apprendre beaucoup plus que nous ne le pouvons? Pourquoi croire qu'ils sont différents? Parce que leur handicap est visible?
J'ai vu également dans ce livre un appel à la tolérance, au changement dans le travail social et au respect de la différence. Je peux comprendre qu'il ne peut pas plaire à tout le monde, et qu'il peut-être difficile à lire. Mais pour les réfléxions qu'il amène, je ne peux que le conseiller.

Bon maintenant...comment faire des mes faiblesses des forces? Là on arrive sur une autre question philosophique où je n'ai pas la réponse...

11 septembre 2011

ooh ooh babyyyy

Une chose que je ne peux pas nier, c'est que ce challenge sur les états-unis me permet de découvrir plein de régions différentes et de me rendre compte que beaucoup de mes groupes préférés viennent de ce grand pays. Une nouvelle semi-découverte, plutôt un bon retour en arrière pour se rappeler l'époque disco, c'est la naissance des Jackson Five. Oui oui, le groupe de Michael Jackson.


 Jackis, Toriano (Tito), Jermaine (puis Randy), Marlon et Michael signe en 1968 sur le label de la Motown et seront parrainé par Diana Ross et enchainent les tubes : I want you back, ABC, I'll be there, Blame it on the boogie, Can you feel it, et lance ainsi la carrière de Michael, et la tentative de Jermaine (and when the rain begin to fall, i'll be the sunshine in your arms ou un truc comme ça, qu'il a reprit dernièrement avec shym) de percer dans la musique.
Coaché par leur père, les Jackson five, puis les Jacksons, seront drillés et atteindront le succès qu'on leur connait. Aujourd'hui, on peut se demander qui ne les connait pas.
A la mort de Michael, on entend vaguement parler d'un projet de recomposition (à 4) pour faire une tournée hommage, mais il ne semble plus que ce soit dans l'air du temps. En tout cas, les boules à paillettes et les soirées mariage n'auraient pas été les mêmes sans eux!

Cet article est ralisé dans le cadre du challenge "50 billets pour 50 états" et représente l'indiana

Les matchs de la rentrée littéraire

En cette rentrée littéraire, Price Minister propose donc un match littéraire dont le but est de donner son avis sur l'un des livres choisis, et d'en faire la chronique sur son blog.
Voici les choix :
Nestor rend les armes de Clara Dupond-Monod
La belle amour humaine de Lyonel Trouillot
1Q84 de Haruki Murakami
Les vaches de Staline de Sofi Oksanen
Le pacte des vierges de Vanessa Schneider
Désolations de David Vann
Tuer le père d'Amélie Nothomb
Des vies d'oiseaux de Véronique Ovaldé
Les souvenirs de David Foenkinos
Limonov d'Emmanuel Carrère
Rien de s'oppose à la nuit de Delphine de Vignan
Freedom de Jonathan Franzen


Pour plus d'informations, voilà le lien. Ah et si vous participez grâce à moi, merci de le mentionner pour que je choisisse un autre livre :)
Et si vous découvrez cette opération grâce à ce blog... N'oubliez pas de préciser que je vous ai mise au courant en donnant l'adresse de ce blog!

les lignes blanches

En 2006, un groupe modifia la composition des groupes de musique "normaux" et ils créerent une chanson qui révolutionna le foot, en particulier pour représenter la victoire de la coupe du monde par l'Italie :


Jack et Meg White formait, jusqu'au début de l'année, les White stripes. A eux deux, la batterie, le chant, la guitare et le piano pouvait être jouer mais uniquement par eux deux. Ce qui peut donner des musiques entrainantes! Non ils ne sont pas frère et soeur comme ils le font croire, mais des ex-époux.
Mais pourquoi le groupe ne joue que sur trois couleurs : le rouge, le noir et le blanc? Car ce sont les trois couleurs vues par les bébés.
Depuis la séparation du groupe, Jack White a monté ou rejoint deux groupes : the raconteurs et the dead wethers, toujours influencé par le rock garage.
Peu d'informaiton sur le groupe, une courte carrière, mais qui aura en tout cas marqué par cette chanson : seven nation army.

Cet article est réalisé dans le cadre du challenge "50 billets pour 50 états" et représente le Michigan

Un jour...

Un des paysages qui nous vient à l'esprit quand on parle des Etats-Unis, c'est quand même celui-là :


Ah...le grand canyon...un énorme parc national! Ce canyon a été creusé par le Colorado, pendant il semblerait 1,7 millions d'années. Les différentes couches de roche permettent de remonter loin dans le temps, de toute manière. Des failles montrent encore la grande activité qui s'est produite dans cette région, même si désormais, tout les volcans sont éteints dans cette région.


Cette région a une diversité d'écosystèmes qui lui vaut d'être protégés par l'UNESCO. Le problème, c'est que l'humain (pour changer), modifie la faune et la flore à force de déboiser avec des incendies. Toute une région s'en voit menacé.
Ce parc est un endroit touristique réputé, qui ne cesse d'attirer de plus en plus de monde. Un jour, j'espère, je pourrais aller le voir de mes propres yeux pour admirer le soleil couchant ou levant, selon ma motivation à me lever. Encore un voyage à faire, un endroit magique a visité. Un jour peut-être...

Cet article a été rédigé dans le cadre du challenge "50 billets pour 50 états" et représent l'Arizona

premier étape du marque ta page

Comme annoncé dans mes challenges, je participe au "marque ta page voyageur". Le premier livre qui a fait halte chez moi m'a été envoyé par calie, qui est en plus l'organisatrice de cette chouette aventure. Il s'agit du livre d'Annik Mahaim, "ce que racontent les cannes à sucre".

Ce fut une grande surprise, puisque je n'avais absolument pas lu le résumé avant de me lancer dans la lecture. Attirée par le titre, je n'avais aucune appréhension ou attente spéciale. Déjà ce qui m'a étonné, c'est que le livre faisait une alte chez lui : Lausanne, ville de l'auteure, et lieu d'édition. Ensuite, je ne pensais pas partir à l'île Maurice, et la couverture avec un ventilateur me laissait perplexe.
Au fil des pages, j'ai découvert une histoire prenante : celle d'une femme qui part à la découverte d'un poète, mais qui se retrouve à se rencontrer elle-même, à comprendre sa relation amoureuse et d'autres choses que je ne dévoilerais pas pour ne pas gâcher la surprenante fin.
J'ai également découvert une écriture fluide, qui glisse comme le vent sur la mer (uuh je deviens poète moi même XD) et qui m'a porté au fil des pages très rapidement (je me suis étonnée moi même).
Découverte de l'île Maurice aussi, à travers le regard de la narratrice. Une île qui m'a rappelé la Martinique avec les cannes à sucres (même si c'était plutôt les fabriques de rhum que j'ai visité...) et son histoire d'esclavage, ces rochers et ces lagunes. Autant dire que j'ai été transportée ailleurs. Avec des indiens, des chinois, des dieux bouddhistes, des fantômes, du créole et de la nourriture. Et en plus, il m'a presque reconcilié avec la littérature suisse! Du coup je vais peut-être lire un autre roman de l'auteure (à voir ne nous emballons pas trop tout de même...)
Un voyage interne et externe, qui annonce un bon départ de ce "marque ta page voyageur". Je ne peux que souhaiter bonne route à ce livre magique.

Sur ce je m'en vais prier Durga Mata. Ce livre arrivait à point nommer pour me la faire découvrir. Merci Callie :)

la piel que habito

Parce qu'un passage au cinéma était devenu obligatoire. Ben oui, comme avec Tim Burton, je vais pas rater un Almodovar sur grand écran non! Pour qui on me prend...


Donc nouveau Almodovar, celui presenté à Cannes cette année. Comment résumer ce film....Là est toute la question car il ne faut pas trop en dire pour ne pas gacher le film...Un chirurgien arrive à créer la peau imbrulable. Ce chirurgien a perdu sa femme et sa fille. S'ensuit des choses.
Voilà, je n'en dirais pas plus. Pas vraiment le meilleur film d'Almodovar (aucun ne depasse encore la mauvaise éducation! AAAAH Bernal...) mais il ne peut pas laisser indifférent. De par la chirugie, même si ça va un peu trop loin. Des trucs qui ne joue pas dans le film, mais en même temps je ne l'ai pas remarqué donc pas si dérengeants... et toujours les thèmes phares de ce cher cinéaste : drogue, sexe et travestissement.
Un cocktail explosif, que je n'arrive pas à savoir si j'ai aimé ou tout juste apprécié.

le prequelle du seigneur des anneaux

Au boulot, le mercredi après-midi, les jeunes choisissent les activités de A à Z. Cette semaine, on devait regarder un film vu le temps très bizarre (à la place d'un tournoi de sport. Je vais pas m'en plaindre). Parmi tout les filmes proposés, voici le sélectionner:


Willow est en fait un Pec (évidemment je ne me rappelle pas du nom de sa race mais seulement de l'insulte qui est redite à plusieurs reprises dans le film) qui veut devenir magicien, mais personne ne croit en lui. Surtout pas lui-même. Il se trouve qu'un bébé atterri vers chez lui (en résumé) et qu'il doit le ramener dans une forteresse car ce bébé est pourchassé par la grande impératrice. S'ensuit la rencontre avec Madmartigan, l'humain Val Killmer, et les deux mini-pouces bien marrant. Et des histoire carambolesques.

Surprise déjà au générique : film produit par Spielberg ou Lucas et réalisé par Ron Howard! Ah bon! Bon en voyant les effets spéciaux, on comprend mieux que le film est vieux mais que pour le film, heureusement qu'il s'agit d'un des deux producteurs!
Plus sérieusement : c'était tout de même une bonne découverte! Une histoire qui tient la route dans un pays imaginaire, mais avec des conséquences quand même désastreuse si le bébé est tué! Les combats sont sympa, la morale du "il faut croire en soi pour réussir" aussi, et en tout cas, ça fait rire!!!
Par contre, j'ai quand même eu l'impression de regarder le seigneur des anneaux...les nains, les humains, tourné en nouvelle-zélande...beaucoup de similitude!


Samba de Janeiro

Entre deux livres (et émission stupide), il m'arrive encore de temps en temps de prendre un moment pour regarder un film, bon là un dessin animé. Histoire de rattraper ma culture inculte. Donc le week end passé, il s'agissait d'un des derniers pixar. 


Né au Brésil, Blue est attrapé et adopté par une petite fille dans un de nos froids pays européens, devenant un ara apprivoisé qui fait bien rire les oiseaux migrateurs. Un jour, un biologiste le voit par une fenêtre et annonce à la propriétaire qu'il s'agit du dernier ara bleu et qu'il faut ABSOLUMENT qu'il vienne au brésil pour copuler avec Madame. Ok, direction Rio. Avec un problème majeur : Blue ne sait pas voler.

Encore une fois, pixar frappe fort avec un film drôle, des oiseaux attachants et des personnages rocambolesques. Franchement, j'ai passé un bon moment avec ce dessin animé touchant. En plus, les paysages sont bien respectés, j'ai vraiment eu l'impression de revoir le Rio de mes vacances. En plus il est vraiment bien mené, même si les dessins animés restent un peu (beaucoup) prévisible.

Bref, un bon moment de musique, de voyage et de détente :)

5 septembre 2011

Encore!!!

Eh oui je n'ai pas pu résister. A chaque ballade sur livraddict, de nouveaux challenges et de nouveaux swaps apparaissent. Ou bien des qui me tentent et où je craque. Voici les derniers en date (remarquez, j'ai pas pu résister longtemps XD)

- Les swaps

Tout d'abord, pour pouvoir avoir un colis avec plein de livre choisi par Aaliz (avec qui il me semble avoir pas mal de point commun niveau lecture ^^) sous le sapin de Noiel, je me suis inscrite à


organisé par Juliah. Ce swap sympathique se verra rempli de :
- 2 livres (minimum) qui se passent en hiver, ou qui ont un lien avec la neige, le froid, Noël, des pays froids, des auteurs de Laponie^^ Avec les petits marque-pages indispensables ! (issus ou non de la wish-list)

- 1 livre « surprise » comme cadeau de Noël (pourquoi pas pioché dans la "wish-list" de son swappé, ou un beau-livre...)
- 1 (ou plus) déco de Noël, pour le sapin ou la maison (fait main ou non)
- 1 accessoire pour le jour de Noël, ou dans l’esprit de Noël/ de l’hiver (écharpe, gants, vernis à ongle, paillettes, barrettes…)(fait main ou non)
- Des friandises de Noël (genre chocolats, truffes, mais évitez le saumon fumé dans le carton !)
- Un « truc chaud » pour accompagner une bonne lecture au coin du feu (thé, café, chocolat, tisanes…)
- Une jolie carte de vœux pour votre partenaire de swap.
- Et que rien ne vous empêche de rajouter une autre petite surprise (calendrier, jeu, cadre-photo, mug…)

Donc vivement Noiel :)

- Les challenges

Alors là il y a de la nouveauté. D'abord le "challenge en famille" organisé par Yukarie qui se déroule jusqu'en juillet 2012.


Les règles :
Les œuvres choisies pour ce challenge comprendront trois mots obligatoires dans le titre du livre : Hommes, Femmes et Enfants.
A chaque défi correspond une sorte de famille :
3 Livres : 1 Homme, 1 femme, 1 enfant (Petite famille)
9 livres : 3 Hommes, 3 Femmes, 3 enfants (Famille ordinaire)
15 livres : 5 Hommes, 5 Femmes, 5 enfants (Grande famille)

Je me suis inscrite à *Petite famille*, donc il me faut lire un livre avec homme, un autre avec femme, et un autre avec enfant. A tout moment, je pourrais changer de famille. Bon pour le moment, ça me suffit ^^

Ensuite, à peine "le défi de Mia" entamé que je m'inscris à celui d'octobre ^^ allez, cette fois je tente 10 livres! ça va être chaud, mais c'est un défi perso alors autant tenter le coup!


Voilàààà c'est tout pour le moment! Oui je vais essayer de parler d'autres choses que de challenge, swap et article sur l'amérique XD

4 septembre 2011

souvenirs d'enfance

Oui beaucoup d'idées ces temps pour ce fameux challenge des Etats-Unis. D'ailleurs maintenant, je replonge un peu en enfance pour vous parler d'un vieux dessin animé (que je n'aimais pas trop), qui rentre pleinement dans ce challenge. Le générique vous dit quelque chose?

Et bien oui! Davy Crockett, ce grand trappeur des bois et tout ses amis, sont revenus me hantés! Je n'aimais pas ces histoires de chasse d'animaux, braconnage et autres... Mais quelle ne faut pas ma surprise d'apprendre que cet homme a véritablement existé, meme si ce n'est pas très clair...


Davy Crockett a été un brillant soldat, et représentant de l'état du Tennessee au congrès des Etats-Unis. Il participe à la guerre des Creeks au côté des indiens. Il vit avec eux, et s'oppose à la colonisation voulue par le président Jackson. Il participe également à la défense de Fort Alamo.
Devenu le symbole de l'ouest américain de l'homme qui tue des animaux à mains nues, il sera interprété par John Wayne dans le film "Alamo" (1960).

Pas beaucoup d'information sur lui mais à croire, il a quand même marqué les esprits américains :)

Cet article est réalisé dans le cadre du challenge "50 billets pour 50 états" et représentent le Tennessee

Swaps et challenge remis au gout du jour

Bon, alors, depuis quelques temps, il y a la page "Challenges, swap et lectures communes" qui est apparue. Pourquoi? Parce que je commence à ne plus trop m'y retrouver dans tout ce que je m'engage dans Livraddct XD alors au moins ça me fait un petit agenda ^^

Sinon, voici mes nouvelles adhésions :
 - Dans les challenges, je me suis inscrite à


Le principe est simple. Il choisit de choisir un livre pour quelqu'un d'autre lorsqu'on ne sait plus quoi lire, et d'attendre que quelqu'un le choisisse pour vous. Bien sympa comme principe, et du coup ça permet de se mettre un petit coup de pieds dans le derrière si c'est un livre qui doit être lu depuis longtemps :)

- Dans les swaps, il y en a deux qui n'en sont pas vraiment, mais qui marche sur le concept du livre voyageur. Vu que c'est quand même un échange, ils resteront là. Donc découvrons :les :
Le livre voyageur est un livre (ooooh) qui voyage (noooon) de maison en maison, suivant une liste. Du coup il voit du pays.

Du coup pour celui-là, le principe est de faire voyager avec le livre son marque page et de découvrir lorsqu'il reviendra, tout ce qu'il a traversé et découvert. Je fais partir "American Gods" de Neil Gaiman, je me réjouis de le découvrir à son retour pour voir tout ce qu'il aura à me raconter!

Le dernier s'appelle le bookcrossing. Les participants ont votés pour deux livres qui vont être lu, et lui aussi se baladera avec une petite surprise à travers l'Europe :)
Ah et sinon, les lectures communes, le but est de lire un livre et de mettre son avis en même temps pour pouvoir comparer. Voilà, vous savez tout maintenant ;)
Hate de découvrir ce qui va arriver!!

3 septembre 2011

Et Katrina passa par là

En cette période où un ouragan est passé par New York, et à cause de l'article que je viens d'écrire, il m'est venu le nom d'une ville : la nouvelle-orléans. Et ensuite mon imagination a navigué vers un film de disney : la princesse et la grenouille. Donc c'est parti pour la découverte de la Louisiane.


La ville est au cœur de la culture des Caraïbes y compris le culte du Vaudou. (Du coup, le film prend bien ses racines dans la bonne culture : un prince se fait encorceler par un sorcier vaudou). Cette ville a une autre particularité : les cimetières sont en fait rempli de cryptes à cause de la nappe phréatique qui est très haute. Les cérémonies sont accompagnées de musiciens de jazz, ce qui peut donner une ambiance un peu moins glauque à mon avis. Les cimetières sont d'ailleurs un lieu touristique là bas. La ville ayant un passé français, il y a toujours une atmosphère un peu spéciale. Cette ville est orgueilleuse de sa culture, entre autre car c'est là que sont né le jazz et le blues.
Suite au passage de Katrina en 2005, la ville est encore aujourd'hui en reconstruction, vu la politique de protection désastreuse. En 2008, Gustav repasse par là, mais contourne finalement la ville, ne faisant aucun dégat.

Un peu plus joyeux. Le dessin animé de disney s'est inspiré de cette culture pour un de ses derniers films, "La princesse et la grenouille". Un prince encorcelé tente de retrouver son apparence en embrassant Tiana, qu'il croit être une princesse. Mais celle-ci se transforme en grenouillette ;) s'ensuit une traversée des Bayou pour trouver une sorcière puissante qui pourra les aider.


Des personnages attachants : un crocodile qui ressemble à celui de Peter Pan, une luciole amoureuse d'Evangeline qui fait pleurer, un couple de grenouille bien sympathique, mais un méchant qui pourrait faire peur à de jeunes enfants. Pour un disney, je ne le conseillerais pas au petit, mais sinon on passe un bon moment :)

Cet article a été réalisé dans le cadre du challenge "50 billets pour 50 états" et représente la Louisiane

Ou comment canal + fait avancer le challenge

Et soudain, la lumière fut. Pour lui, on peut se le demander si un jour il y en a eu une...En me baladant sur youtube, j'ai revu cette vidéo qui m'avait fait bien rire à l'époque :


La guerre en Irak (entre autre) a permis de découvrir le président des Etats-Unis le plus...euh...je ne dirais rien je vous laisse mettre un mot depuis un bout de temps et qui restera sûrement inégalable. Oui je parle bien du président Georges W. Bush, né au Texas il y a bien longtemps. Ancien alcoolique, il a une grande foi chrétienne et a combattu ses démons grâce à elle. Du coup, toute l'Amérique doit le suivre. Par contre, peu arrive à s'étouffer avec un bretzel... 


Enfin bref. Deux mandats marqué par deux guerres, en Afghanistan et en Irak, par les attentats du 11 septembre (dont on va bientôt à nouveau entendre parler), la crise des subprimes et le patriotic act, ah et la tentative de relance après la crise des subprimes. Des élections beaucoup discutées, une présidence... heureusement arrêtée, on a aussi beaucoup entendu parler de lui grâce au film Farenheit 9/11 de Michael Moore. Ce qui lui a permis de bien se lancer dans le monde du documentaire à grande échelle et fortement satirique.


Enfin bref, un texan pur souche qui m'aura bien fait rire au guignol de l'info :)

Cet article a été réalisé dans le cadre du challenge "50 billets pour 50 états" et représente le texas

1 septembre 2011

Une vieille lecture pour un nouveau défit

Le challenge "un mot, des titres", présenté ici, a donc choisi le mot "soleil" pour la lecture de ce mois. Voici donc ma lecture :

J'avais dû lire ce roman dans le cadre d'un séminaire universitaire, et l'analyser de fond en comble m'avait dégouté de l'histoire. Le relire quelques années plus tard m'a été utile, j'ai pu retrouver (un peu) l'histoire de manière différente, sans faire (trop) attention au style d'écriture tout de même spécial.

Ce roman est le premier d'Ahmadou Kourouma, auteur africain qui mérite d'être connu et reconnu. D'abord de par son style : ce roman a la particularité de traduire des proverbes africains en français et de les utiliser comme si de rien n'était. Au lecteur de trouver le sens de ceux-ci. Les premières pages sont donc un peu déroutantes. Mais on s'y fait. Les intrusions du narrateur sont nombreuses et donnent ainsi une vision critique des personnages.
Fama, prince malinké, vit la période des indépendances dans la capitale avec sa femme, Salimata, qui ne lui donne pas d'héritier. Il faut donc voir un marabout pour que l'avenir soit garanti. Vie de femme et d'homme, les indépendances boulversent tout. Comment vivre entre la tradition et la modernité?
La place de la religion, des croyances, des légendes est grande dans ce roman. Difficile de donner un résumé sans trop révéler, et de donner un avis clair sur le récit. Il faut le lire pour comprendre, pour voir l'Afrique vivre sous nos yeux dans une période troublée. Un récit poignant, qui donne envie de découvrir l'histoire de ce continent à travers le regard de cette auteur.

D'autres livres avec le mot soleil :